Blackness, Indigeneity, Colonialism, and Confederation: 21st Century Perspectives
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11-13 May, 2017
Black Canadian Studies Association & Brandon University
CONFERENCE CALL FOR PAPERS AND PRESENTATIONS
Blackness, Indigeneity, Colonialism, and Confederation: 21st Century Perspectives
The Black Canadian Studies Association, in partnership with Brandon University (Manitoba), invites submissions to its third biennial conference, 11-13 May 2017, “Blackness, Indigeneity, Colonialism, and Confederation: 21st Century Perspectives.” This conference will explore the achievements, challenges, contributions, histories and futures of African Canadians at Canada’s 150th anniversary.
The government of Canada intends to mark the nation’s 2017 sesquicentennial as “the grandest national birthday in a generation.” What, however, does this celebration mean for African Canadians once enslaved or free?
Black Canadians have experienced and resisted slavery, colonialism, the colour bar, discriminatory immigration policies, employment and economic disadvantage. Today Black Canadians are over-represented in arrest and prison incarceration statistics, child welfare seizures, and disproportionate high school push-outs. The Black community is diverse with communities consisting of people who have lived in Black spaces for over 300 years. Many of these communities call themselves “Indigenous”; others comprise more recent immigrants to Canada who have arrived in the past 50 to 100 years; and still other new “Canadians” from various points from Africa and her diasporas continue to arrive in Canada, becoming “New” African or Black Canadians.
The dispossession of Indigenous people in Canada and the Americas set the stage for the TransAtlantic slave trade, and the enslavement of Africans in the New World.
Thus, African Canadians, more than any other non-Native group, have been present in Canada from the beginning of British and French conquest and colonialism. These range from Samuel de Champlain’s interpreter, Mathieu DaCosta (1605), Blacks at Port Royal in Acadia (as early as 1604), and the young Malagasy boy, Olivier Lejeune, enslaved by one of Samuel de Champlain’s friends (1628).
Can Black Canadians celebrate Canada’s 150th birthday without erasing its sordid experiences with the Canadian state and society? How can Black Canadians work in solidarity with Indigenous and other communities to achieve decolonization and indigenizing? How can African Canadian and Indigenous communities work jointly to repair conflictual relations and establish solidarities at local and national levels? How does Black indigeneity intersect and cohere with First Nations indigeneity? How can the Royal Commission on Aboriginal Peoples, the Report of the Truth and Reconciliation Tribunal, the Commission on Systemic Racism, and the Roots of Youth Violence Report provide a roadmap for Black-Indigenous shared understandings and joint action for truth, rights and justice?”
As demonstrated by #BlackLivesMatter solidarity actions with Indigenous peoples, African Canadians and Indigenous peoples in Canada have histories, both different and shared, and futures that are indissolubly linked.
Call for Paper Details
The Black Canadian Studies Association is seeking individual papers, round tables and posters, including but not limited to the following topics:
Black and Indigenous slavery; anti-Black racism and anti-Indigeneity; the politics of Black and Indigenous erasure; Black Canadians and Indigenous differences and parallels with regard to the colonial state; Native, First Nation, Mètis and Black relations; Black Mètis; the image of Indigeneity in the minds of Black Canadians; the image of African Canadians in Indigenous communities; 21st century perspectives on such issues as arrest and prison data, child custody issues, Black education, and employment; African Canadian history, Indigeneity, and the nuances of Blackness in the academy; the discourse and metalanguage of race on immigration policies, education, gender, class, and on LGBTQ2S persons and issues; sports, health and well-being; food and food security for Black communities, the Black farmers movement, and a history of Black farming in Canada; law and justice; Blacks arts and artists, including museum studies and museum curators; similarities and differences between Black and Indigenous youth; mixed-race and biracial studies, the Canadian #BlackLivesMatter movement and Indigenous movements; differences and similarities of the Canadian political system on Black Canadians and Indigenous peoples.
The organizers encourage other topics and submissions from scholars, artists, politicians, professionals, lay and community activist-scholars and graduate and undergraduate students. Three Panel submissions are welcome, but we ask for a brief panel description along with a paper proposal. We keenly welcome contributions from international scholars whose scholarship focuses on Black Canadians, blackness and in comparative indigeneity.
Participants should submit a 200-word abstract proposal by February 15, 2017. Kindly include your name, affiliation, and discipline.
The organizers are unable, at this time, to offer financial support. Students, non-professional person and international participants are, therefore, responsible for their own expenses unless later notified otherwise. Participants from countries requiring a visa ought to make arrangements for travel to Canada well in advance.
Email your abstracts and inquiries to: BCSAconference@BrandonU.ca
Conference Webpage: https://www.brandonu.ca/bcsa/
Français
11-13 mai 2017
L’Association canadienne des études sur les Noirs (BCSA) & l’Université de Brandon
APPEL À COMMUNICATIONS
Identité noire, autochtonie, colonialisme et Confédération : perspectives pour le 21e siècle
L’Association canadienne des études sur les Noirs (BCSA), en partenariat avec l’Université de Brandon au Manitoba, sollicite des propositions de communication pour son troisième congrès biennal qui se tiendra du 11 au 13 mai 2017, sous le thème « Identité noire, autochtonie, colonialisme et Confédération : perspectives pour le XXIe siècle ». Ce congrès examinera les réalisations, les défis, la contribution, l’histoire et l’avenir des Noirs-canadiens au 150e anniversaire de la Confédération en 2017.
Le gouvernement du Canada entend faire de cet événement le « plus grand anniversaire national depuis un siècle et demi ». Cependant, que signifie une telle célébration pour les Afro-Canadiens, autrefois esclaves ou Noirs libres ?
Les Noirs canadiens ont connu la colonisation, la colour bar (la « barrière de couleur »), les politiques d’immigration discriminatoires ainsi que les désavantages dans les domaines économique et de l’emploi auxquels ils ont résisté. Aujourd’hui, les statistiques font état d’une surreprésentation des Afro-Canadiens parmi les détenus et les personnes arrêtées, les saisies d’enfants par les services sociaux et les expulsions scolaires au niveau secondaire. La population noire est diverse et consiste en des personnes ayant vécu au sein de communautés noires pendant plus de 300 ans. Bon nombre de ces communautés se considèrent comme « Autochtones » ; d’autres, composées de personnes issues d’une immigration plus récente, sont arrivées au Canada au cours des 50-100 dernières années ; et d’autres encore, les nouveaux « canadiens », venus de diverses régions de l’Afrique et de ses diasporas continuent d’arriver au Canada, devenant ainsi les « nouveaux » Afro-Canadiens ou Noirs canadiens.
La dépossession des peuples autochtones au Canada et dans les Amériques a ouvert la voie à la traite transatlantique des esclaves et à l’esclavage des Africains dans le Nouveau Monde.
Ainsi, les Afro-Canadiens, bien plus que tout autre groupe non autochtone, sont présents au Canada depuis le début de la colonisation et de la conquête franco-britannique. Ces personnes vont de Mathieu DaCosta (1605), l’interprète de Samuel de Champlain, à Olivier Lejeune, le jeune homme malgache, esclave de l’un des amis de Champlain (1928), en passant par les Noirs installés à Port Royal en Acadie (dès le début de l’année 1604).
Les Noirs canadiens peuvent-ils célébrer le 150e anniversaire de la Confédération sans effacer leur expérience sordide avec la société et l’État canadiens ? Comment les Afro-Canadiens peuvent-ils œuvrer de concert avec les Autochtones et d’autres communautés à des fins de décolonisation et d’autochtonie ? Comment les Afro-Canadiens et les communautés autochtones peuvent-ils travailler ensemble afin de résoudre des relations conflictuelles et établir des liens de solidarité à l’échelle locale et nationale ? Comment l’autochtonie des Noirs et celle des Premières Nations se rejoignent-elles et forment-elles un tout cohérent ? Comment la Commission royale sur les Peuples autochtones, le rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, la Commission sur le racisme systémique, et le Rapport sur les causes de la violence chez les jeunes peuvent-ils déboucher sur une feuille de route en vue d’une compréhension mutuelle entre les Noirs et les Autochtones ainsi que des actions conjointes en faveur de la vérité, des droits humains et de la justice ?
Comme il a été démontré au travers des initiatives de solidarité de #BlackLivesMatter avec les peuples autochtones, les Afro-Canadiens et les peuples autochtones du Canada ont une histoire à la fois commune et distincte ainsi que des destins intrinsèquement liés.
Renseignements relatifs à l’appel à communications
L’Association canadienne des études sur les Noirs sollicite des communications individuelles, des tables rondes et des présentations par affiche portant, entre autres, sur les thèmes suivants :
L’esclavage des Noirs et des Autochtones ; racisme anti-noir et anti-autochtonie ; Politiques d’effacement de l’histoire noire et autochtone ; Convergences et divergences entre Afro-Canadiens et Autochtones face à l’État colonial ; les relations entre les Autochtones, les Premières Nations, les Métis, et les Noirs ; les Métis noirs ; l’image de l’Autochtonie dans l’esprit des Noirs canadiens ; l’image des Afro-Canadiens à l’intérieur des communautés autochtones ; Perspectives du XXIe sur des sujets tels que les statistiques concernant les arrestations et les prisons, les questions de garde d’enfants, l’éducation et l’emploi des Noirs ; l’histoire des Noirs canadiens, l’autochtonie et les nuances de l’identité noire en milieu universitaire ; le discours et le métalangage de la race sur les politiques d’immigration, l’éducation, le genre, les classes, les personnes LGBTQ2 et les questions touchant cette communauté ; le sport, la santé et le bien-être ; l’alimentation et la sécurité alimentaire des communautés noires, le mouvement des fermiers noirs, l’histoire des fermiers noirs au Canada ; le droit et la justice ; les arts et les artistes noirs, y compris les études muséologiques et les conservateurs de musée ; les similitudes et les différences entre la jeunesse noire et la jeunesse autochtone ; les études biraciales, le mouvement canadien #BlackLivesMatter et les mouvements autochtones ; les convergences et les divergences du système politique canadien sur les communautés noires et autochtones.
Les organisateurs invitent les chercheurs, les artistes, les politiciens, les professionnels, les spécialistes et les non-spécialistes, les chercheurs militants communautaires ainsi que les étudiants des cycles supérieurs à soumettre d’autres sujets et des propositions de communication. Les propositions de session sont les bienvenues. Cependant, chaque proposition devra présenter un bref descriptif de la session. Des contributions de chercheurs internationaux dont les travaux portent sur les Noirs canadiens, l’identité noire, et l’autochtonie dans une démarche comparative sont vivement encouragées.
Les résumés de 200 mots maximum doivent être envoyés d’ici le 15 février 2017. Veuillez indiquer votre nom, vos affiliations et votre discipline.
Le comité organisateur ne peut fournir, à l’heure actuelle, aucun appui financier aux participants. Les étudiants, les non-spécialistes et les intervenants internationaux devront, par conséquent, prendre en charge leurs propres dépenses, sauf indication contraire signalée plus tard. Les personnes venant de pays pour lesquels un visa est exigible doivent prendre, longtemps à l’avance, des dispositions nécessaires en vue de leur voyage au Canada.
Les résumés et les questions relatives au présent appel à communications doivent être transmis à l’adresse suivante : BCSAconference@brandonU.ca